Le Lambretta fait partie des marques de scooters qui a laissé sa marque dans l’histoire des deux roues. Son design rétro et ses couleurs flashy ont marqué les esprits, aussi bien au cinéma que dans la vie réelle. Retour sur l’histoire de ce véhicule iconique de la Grande Botte, connu dans le monde entier.
Dans ses premières années, le constructeur italien ne semblait pas destiné aux grands moments de gloire qu’il connut par la suite. Et pour cause, la marque Lambretta était à l’origine un constructeur industriel de tubes en acier. Ce n’est qu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale que son fondateur, Fernando Innocenti, décide de s’orienter vers la fabrication de deux roues motorisées. Le contexte s’y prête car l’Italie est alors à la recherche de moyens de locomotion simples, permettant de circuler un peu partout.
C’est donc dans ce cadre que naît le premier scooter Lambretta, dont le nom est issu du quartier de son usine de production, Lambrate. Il est baptisé Lambretta A et se voit doté d’un moteur central monocylindre deux temps de 125 cm3, permettant au véhicule d’atteindre les 70 km/h. Un record pour l’époque.
Le modèle A remporte très rapidement un franc succès auprès de son public. En 1948, un second modèle modernisé voit le jour, suivi des modèles C et LC (version luxe du précédent modèle). Le public est séduit par le style coloré, raffiné et élégant des modèles Lambretta, tout à fait adapté aux années 1950.
En parallèle à la sortie des différents modèles de la marque, le 7ème art commence à s’intéresser au constructeur italien. C’est alors que l’on voit respectivement apparaitre Lambretta et Vespa, son concurrent de toujours, dans des films tels que Vacances Romaines (pour la Vespa) avec les mythiques Grégory Peck et Audrey Hepburn, Playtime de Jacques Tati, Les Tricheurs de Marcel Carné ou encore les 400 coups de François Truffaut.
En 1957, la marque italienne fait sensation avec son Turismo Veloce 175, capable de dépasser les 100 km/h. S’en suivent d’autres modèles avant de voir progressivement chuter le constructeur. Dans les années 1960, les designs des scooters Lambretta séduisent moins et ne rencontrent plus le même engouement.
Lambretta est alors racheté par British Leyland, qui met un terme à la fabrication des scooters. Toutefois, la marque continue de perdurer au sein du paysage italien et d’ailleurs, grâce à de nombreuses licences.
Chez Mam’Zelle Swing, nous raffolons des designs de cette époque et disposons d’un large choix de vêtements et d’accessoires datant des années 1950. Vous y trouverez sûrement chaussure à votre pied !