Régine : retour sur la Reine de la Nuit

Le premier mai 2022, une étoile s’est éteinte dans le ciel du show biz parisien. Régine, celle que l’on surnommait la « Reine de la Nuit », a tiré sa révérence l’année de ses 92 ans, laissant derrière elle un océan de paillettes et de lumières. Mamz’Elle Swing vous propose de revenir sur la vie de cette icône qui aura marqué pour toujours la night life à la française.

Un personnage hors-du-commun et hors du temps

À l’ère du tout-connecté, les artistes complets, généreux, uniques voire mythiques comme Régine se font de plus en plus rares. C’est pourquoi il est important de leur rendre hommage. De ne pas oublier l’empreinte qu’ils ont laissé dans l’univers artistique.

Née en 1929 à Etterbeek, une petite commune belge, cet enfant de l’entre-deux guerre a rejoint la capitale française dès son plus jeune âge. C’est au gré de petits boulots que la jeune femme s’est découvert une passion pour le chant, la danse, en bref, pour le show.

Puis par le biais des rencontres, mais aussi grâce à son talent, elle a pu se faire une place au cœur du tout Paris. Sa personnalité extravagante, son goût immodéré pour la fête et les rencontres l’ont rapidement menée à fréquenter les plus grands : Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg et même Georges Pompidou !

Un parcours stellaire ; une influence durable

Forte de son succès, Régine ne s’est pas privée d’ouvrir sa propre discothèque. Tour à tour productrice, actrice, chanteuse, c’était une véritable touche-à-tout. Partout où elle passait soufflait la vie, avec ce grain de folie qui la caractérisait.

Certains vont jusqu’à dire qu’elle a réinventé « la nuit », qu’elle a créé la nightlife moderne. En tout cas, ses looks parfois déjantés, ses écharpes et ses denses manteaux aux couleurs pétillantes ont contribué à façonner son personnage atypique.

Régine nous a peut-être quitté, mais elle laisse un héritage. Mamz’Elle Swing ne pouvait que rendre hommage à cette grande dame, symbole d’émancipation, qui a contribué à la libération des mœurs féminines tout en inspirant un profond respect, à Paris comme ailleurs, jusqu’à la fin de sa vie.